• Enquêtes extraordinaires Mai 2010

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Jeudi 20 Mai à 23h05 sur M6

    rediffusion : Dimanche 23 Mai 15h30 sur M6

     

    Enquêtes extraordinaires

     

    Présenter par : Stéphane Allix

     

    Au sommaire :


    Guérisseurs, Magnétiseurs, Barreurs de feu, quand la médecine fait appel à eux.

    Qu'ils stoppent les brûlures, calment les entorses ou fassent disparaître un zona, les guérisseurs en tout genre suscitent de plus en plus d'intérêt au sein même du corps médical. Certains services d'urgences font appel à eux, notamment pour des grands brûlés, et des hôpitaux à la pointe de la technologie, comme en Suisse ou aux Etats-Unis, les intègrent dans les traitements afin d'optimiser les résultats. Si ces processus restent le plus souvent inexpliqués, des médecins réputés n'hésitent plus aujourd'hui à recourir à ces techniques qu'ils considèrent comme des soutiens à la médecine conventionnelle.

    <class="section" itxtvisited="1"><class="section" itxtvisited="1"><class="section" itxtvisited="1"><class="section" itxtvisited="1"><class="section" itxtvisited="1">

    Réagissez:   Créer ou participer à une discution sur le Forum .

                         Ou Commenter ci dessous l'Actualité .

    </class="section"></class="section"></class="section"></class="section"></class="section">

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Actualité Esotemyst

    Quinze antivirus mis en échec

    D'un côté, les quinze antivirus les plus vendus dans le monde, installés sur d’innocents ordinateurs qui n’avaient rien demandé à personne. De l’autre, sept hackers pour la plupart étudiants en informatique, chargés d’attaquer les machines à coups de lignes de code. Bilan de la bataille ? Les PC sont K.O., les antivirus n’ont rien vu passer, et les meilleurs attaquants ont été récompensés. 

     

     

    Tableau des Résultats antivirus

    C’est la deuxième année consécutive que le colloque sur la sécurité informatique iAWACS, organisée par l’école d’ingénieurs Esiea, organise le concours « PWN2KILL ». Son but est de mettre à l’épreuve les logiciels de sécurité les plus couramment installés sur les ordinateurs des particuliers et entreprises — l’édition du mois d’avril teste les antivirus, celle qui aura lieu à la fin de l’année se chargera des pare-feux. Et le résultat (PDF) est édifiant. Avast, AVG, McAfee, BitDefender, Norton, Kaspersky... Gratuits ou payants, plus ou moins complets, et quel que soit leur poids sur le marché de la sécurité, tous se sont laissés avoir comme des bleus par les attaques des étudiants.

    « Tous les antivirus sont à égalité dans la nullité, constate Eric Filiol, co-organisateur du concours. Le plus inquiétant est que sur une échelle de 1 à 10, le niveau technique moyen des attaques est de 4 environ. Face à des attaques plus sophistiquées, le résultat aurait été encore plus désastreux... » Une seule attaque a été correctement reconnue et bloquée par tous les logiciels, sur les sept auxquelles ils ont été confrontés. Plus inquiétant encore, l’une des attaques victorieuses reposait sur un minuscule bout de code (trois lignes) en circulation sur Internet depuis dix ans — des explications et démonstrations de ce « piège » sont même disponibles en vidéo sur YouTube. La fork bomb se contente d’ordonner à l’ordinateur d’ouvrir une infinité de fenêtres : après quelques secondes, la mémoire vive est saturée et le PC plante.

    La majorité des attaques testées n’étaient pas inédites et inventées pour l’occasion. Elles reposaient en réalité sur des procédés connus depuis longtemps dans le milieu de la sécurité informatique — que ce soit des techniques de cryptage, les blindages de protection des virus tels qu’on les construisait en 2005, ou encore la famille de codes « k-ary » datant de 2007. Faut-il voir dans ces constatations alarmantes une négligence des éditeurs d’antivirus, qui ne prennent pas la peine d’intégrer les menaces passées à leur base de données ou de diversifier leurs méthodes de détection ? Pire : Eric Filiol les accuse d’entente et de vénalité. « Les antivirus n’offrent pratiquement pas de protection si ce n’est que contre des attaques génériques connues et choisies par les éditeurs (la Wild List). Cette uniformité prouve que le modèle économique (gagner facilement de l’argent pour certains) et surtout technique (recherche de signatures ou équivalent, qui date de 20 ans) n’est plus acceptable. Le pire c’est que les “grands éditeurs” qui sont de véritables rouleaux compresseurs marketing imposent aux petits éditeurs sérieux de suivre ce modèle sous peine de disparaitre. Dépenser des fortunes en R&D quand les autres se contentent de faire du marketing condamne celui qui fera ce choix. »

    Les antivirus ne sont pas à jeter (ou à désinstaller) pour autant, et constituent la base d’une protection efficace contre les virus les plus communs. Tout repose ensuite sur les épaules de l’utilisateur, qui doit adopter un comportement prudent sur Internet : ne pas ouvrir les pièces jointes d’e-mails suspects, ne visiter que des sites de confiance, mettre à jour régulièrement le système d’exploitation et les logiciels... Pour les ordinateurs d’entreprise les plus sensibles, les organisateurs du concours conseillent une déconnexion du réseau Internet et, pour contrer les attaques en interne, un contrôle physique de l’utilisation de périphériques USB

     

    (Source : ecrans.fr )

     

    Réagissez: sur le       ...

    Ou Commenter ci dessous l'Actualité .


    2 commentaires
  • Actualité Esotemyst

    Le Pentagone révèle ses expériences sous LSD

    Au terme d'un demi-siècle d'accusations et de supputations, le gouvernement américain a publié cette semaine un mémo de 17 pages évoquant les expériences de contrôle mental menées par le Pentagone au plus fort de la Guerre froide. Daté de 1977, recouvrant une période qui s'étant de 1947 à 1973, le document déclassifié évoque les opérations menées «avec la participation de la CIA, induisant l'administration de drogues psychotropes à des sujets humains».

    En levant le voile sur un pan particulièrement obscur de son histoire, le ministère de la Défense pourrait ouvrir la boîte de Pandore, et être amené à publier d'autres informations. Mais pour Wired, il ne faut pas faire grand cas de cette étape.

    Malgré cette mise en garde de principe, Wired se repait de «détails alléchants», notamment en ce qui concerne le programme MK-ULTRA, fondé en 1953 dans le plus grand secret. On apprend ainsi que les recherches, presque immédiatement rapatriées chez les éminences grises de la CIA, avaient débouché sur des conclusions inattendues, comme des «commotions cérébrales sans atteinte physique».

    Le mémorandum évoque également l'utilisation de dopamine, de marijuana et d'héroïne, testés sur des assistants de recherche et des déserteurs soviétiques pour développer une sorte de penthotal surpuissant, un sérum de vérité destiné à délier les langues des prisonniers de guerre les moins loquaces.

    Les 17 pages du document ne font en revanche aucune allusion à Pont Saint-Esprit, la commune française touchée en 1951 par un mal étrange, objet des rumeurs les plus folles depuis plus de cinquante ans (mettant en scène une intoxication au LSD manigancée par la CIA, justement). Pour tous ceux qui réclament la vérité pleine et entière sur ces expériences, le mystère s'éclaircit un peu. Mais le bad trip n'est peut-être pas tout à fait fini.

     

    (Source : slate.fr )

     

    Réagissez: sur le       ...

    Ou Commenter ci dessous l'Actualité .


    1 commentaire
  • Actualité Esotemyst

    Une inévitable paupérisation du Web

    Et si l’Internet gratuit et foisonnant cédait la place à un web marchand et stérile? Les changements s’accélèrent sur le web à mesure que sa consultation devient de plus en plus nomade et que les technologies évoluent. Prenons deux exemples récents: la polémique sur le langage Flash et le développement de la notion d’applications.

    Sur l’iPad une grande partie du web est désormais invisible: tout ce qui est graphiques animés, web documentaires, la plupart des vidéos hébergées sur les sites d’information. Mêmes effets sur la plupart des sites de photographie ou sur des services de streaming comme Deezer ou MusicMe, tous deviennent aveugles ou muets sur la tablette d’Apple.

    La raison est une controverse de geeks qui avait autant de raisons d’affecter les gens normaux que des choix de papier ou d’encre pour la lecture d’un journal. Un rappel rapide: en 1996, la société Macromedia invente le langage Flash . En 2005, la société Adobe rachète Macromedia. Flash est devenu l’outil de base pour neuf sites sur dix, pour les animations et pour l’intégration de millions de vidéos.

    Début avril dernier, l’hodjatoleslam Steve Jobs décrète une fatwa sur Flash. A l’entendre, Flash est gourmand en mémoire, en puissance en autonomie et est instable. L’iPad: son navigateur Safari refuse de lire les sites qui comportent du Flash, d’où la sensation que le web, même vu au travers du fabuleux écran de la tablette d’Apple, est bien amputé. Ce n’est que le début Microsoft, partage les convictions d’Apple et ne supportera plus ce standard dans la version 9 de son navigateur Internet Explorer. Tout le monde bascule vers la version 5 du standard HTML. Les anciennes vidéos sont progressivement remplacées par de nouveaux formats,seul une petite fraction sera même convertie. Mais pour  le reste, ce qui a été conçu en Flash, ne pourra être retraduit en HTML 5; la plupart des contenus interactifs du passé seront aussi morts que du papyrus.

    Bornons-nous simplement à noter qu’une équipe de nerds influents, décrète que ses nouvelles lunettes ne seront plus capables de lire une grande partie de notre bibliothèque collective multimédia. Les grands industriels du secteurs  – constructeur de PC, éditeurs de logiciels –  sont soucieux de préserver la capacité pour une nouvelle application de fonctionner sur une machine un peu ancienne, autant ils se foutent éperdument des contenus éditoriaux passés auxquels ils associent une valeur tendant vers zéro.

    Gare à ceux, donc, qui vont tarder à adopter les standards dans le vent. Ils vont se trouver vite fait sur la pente glissante qui précipitera des milliers de contenus dans l’oubli.

    Mais il est une tendance plus lourde encore, c’est la réorganisation de l’Internet autour d’applications.

    La première phase du web a été dominée par un langage unique, le HTML ouverte, gratuitement accessible, et formidablement documentée. 2008 marque un tournant décisif.  Apple avait lancé son iPhone. Le 28 juillet 2008, la marque ouvre le nouvel âge du net en lançant son «App Store», le même jour dans 62 pays. Au lieu d’un système ouvert vers le reste du net, l’application offre un environnement fermé, intime, où l’utilisateur-lecteur reste dans l’environnement, souvent riche d’ailleurs, que l’éditeur a bien voulu lui donner. Le système d’«apps» offre la possibilité de passer du gratuit au payant grâce à un système transactionnel qui, moyennant 30% de commission, gère la mise à disposition de l’application, la collecte et le reversement.

    Le web selon les «apps»

    Trois ans après, le principe des applications est un succès. Avec un gagnant écrasant: Apple: 200.000 applications disponibles, contre 38.000 pour Android (l’operating system pour smartphone de Google ), 5.400 pour Blackberry, et 1.000 pour Windows Mobile. Les chiffres de l’écosystème d’Apple sont éloquents: au total, 85 millions de terminaux fonctionnent sous l’iPhone OS; des iPhone, des iPod et  des iPad. Les «apps» ont été téléchargées 4 milliards de fois. 

    Tout cela semble parfait. Dès lors qu’ils sont mobiles, les habitués du web migrent massivement vers une navigation au travers d’applications, ce qui permet de les faire payer (un peu) et renforce du même coup le lien avec les marques, ce qui peut se révéler utile dans un domaine comme l’information.

    Alors, où est le problème?

    L’accès au web par des applications propriétaires va très exactement à l’encontre de la notion d’universalité de l’Internet construite sur des protocoles ouverts, gérés par des organisation multilatérales comme le W3C. En effet, les deux ne peuvent coexister longtemps. A mesure que les éditeurs de sites voudront monétiser leurs contenus via les applications, ils devront réduire tout ce qui est librement accessible sur le web. On se dirige alors tout droit vers un web multiclasses; sur les ponts supérieurs du navire, des contenus riches, encapsulés dans applications payantes, le cas échéants avec des pubs chics et joliment dessinées; en classe touriste un internet hérissé de péages plus ou moins onéreux, et dans les vastes soutes, des contenus gratuits, pauvres, minimalistes, avec une information type commodity (le même magma basique qu’on retrouvera sur les portails et les réseaux sociaux), financés par une publicité moche et agressive.

    Dit autrement, le développement des applications ouvre la voie à une paupérisation massive de ce qui est aujourd’hui l’Internet «ouvert».

    Certes, la menace n’est pas imminente. Une vision optimiste voudrait qu’au regard des 1,8 milliard de personnes connectées au net dans le monde, la part de marché des smartphones et autres tablettes reste longtemps infinitésimale.

    On a beau avoir l’esprit large sur la nécessité de trouver des modèles économiques viables pour l’Internet –ne serait-ce que pour financer une information de qualité– il est difficile de rester optimiste face à ce cloisonnement progressif. Une lueur d’espoir cependant. Par sa taille, sa structure décentralisée et multiculturelle, l’Internet est un  système quasi-organique. Il est possible qu’il sécrète ses propres anticorps capables de préserver le côté foisonnant, démocratique et universel qui fait sa richesse.

     

    (Source : slate.fr )

     

    Réagissez: sur le       ...

    Ou Commenter ci dessous l'Actualité .


    votre commentaire
  •  
     

    Questions à Joël de Rosnay

    Réactions de notre ami Claudec faisant suite à la lecture de l'interview questions réponses qu'a donné Joël de Rosnay aux lecteurs du journal 20minutes.

    Retrouver le contexte de l'interview sur : 20minutes.fr 

     

    Joël de Rosnay né le 12 juin 1937 est, à l'origine un biologiste français, d'abord spécialiste des origines du vivant et des nouvelles technologies, puis en systémique et en futurologie (ou prospective).

    Docteur ès sciences, il effectua trois ans de recherche et d'enseignement (biochimie et informatique) au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Ancien directeur des applications de la recherche à l'Institut Pasteur, puis directeur de la prospective et de l'évaluation de la Cité des sciences et de l'industrie de La Villette. Il publie plusieurs ouvrages de vulgarisation et de prospective. Il fonde une société de conseil dont il est actuellement président (Biotics International) tout en restant conseiller du président de la Cité des sciences et de l'industrie de la Villette. Il a créé AgoraVox en mai 2005 avec son associé Carlo Revelli.

    -----------------------------------------------------------------------

     

    Article rédigé par Claudec

     

    Merci pour toutes ces passionnantes réflexions, dont certaines m'inspirent quelques réactions, qu'en dépit de mon ignorance, je ne résiste pas au plaisir de vous livrer :
    - Amusant cette notion de BNB (Bonheur National Brut), mais convaincu que le bonheur de tous ne peut être obtenu que par cumul de celui de chacun et non par l'inverse, j'y vois une notion assez éloignée du bonheur tel que je l'imagine. Je parlerais plutôt, si je puis me permettre, de CNB pour Confort National Brut, le confort, que la science est la première à nous procurer, étant tout autre chose que le bonheur, vous en conviendrez je pense.
    La science n'est-elle pas faite pour trouver, alors que, comme disait je ne sais plus qui « le bonheur est dans sa propre recherche ». N'est-ce pas d'ailleurs la raison pour laquelle les chercheurs peuvent être des gens heureux ?
    - « A mon avis, l'"homme augmenté" créerait des différences trop grandes en devenant une sorte de surhomme, entre des alphas et des gammas comme les appelait Aldous Huxley, entre les élites riches et les laisser pour compte de la technologie. » dites-vous. Le conditionnel ajoute à ma surprise à lire un tel propos, alors que la science ne peut et ne fait qu'augmenter l'homme, ou du moins de lui donner le sentiment de cette "augmentation", sans changer d'un iota sa nature profonde, qui le ramène à la barbarie à la moindre occasion, comme l'histoire et la simple observation permettent d'en juger.
    - « La clé de la compréhension et du soin du vivant c'est la synergie: c'est à dire l'association et l'interdépendance de plusieurs facteurs ». Voilà qui semble tellement vrai que peut-être est-ce de là que viennent nos maux et leur accumulation tellement inquiétante. En effet, cette synergie, clé de la compréhension, n'échappe-t-elle pas chaque jour davantage à des scientifiques ? comme au vulgum pecus ? submergés par un savoir que nul être humain et nulle machine ne sont dorénavant en mesure de synthétiser et de contrôler ? D'autant plus qu'il semble que l'interdépendance ne doive pas s'établir entre plusieurs facteurs, mais TOUS les facteurs.


    Rédaction : Claudec 

     

    Réagissez: sur le       ...

    Ou Commenter ci dessous l'Article .


    votre commentaire