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    Complots & Dossiers Secrets N° 08

     

     

    Complots & Dossiers Secrets  N°08

     

    SEPTEMBRE 2010

     Parution le 28 08 2010

     

     Sommaire:

     - La faillite programmée des états

     - De la crise à la Guerre

     - La face cachée de Grenpeace

     - La Facinante civilisation de Cro-Magnon

     - La théorie du tout

     - OVNI mystère à Falcon Lake

     - Les mouvements Gothics et Satanistes

     

     

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    Nexus  N°70

     

     

    Nexus  N°70

     

    Septembre 2010

     Parution le 01 09 2010

     Sommaire:

     - Recherches PSI et neurosciences rejoigne la physique quantique

     - Clearstream Denis robert face à l'anti matière de la finance

     - 9/11 - AZF synchronicité très suspect

     - Chemtrails nuage ou épandage

     - Crop Circles la vérité éclate

     - Suaire de Turin sanctifié par la science

     

     

     

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    Aliens  N°05

     

    ALIENS N°05

     

    Septembre 2010

     Parution le 27 08 2010

     

     Sommaire:

     - CONTACTS AVEC LES EXTRATERRESTRES
       Une réalité stupéfiante !
     

       

     

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  • Actualité Esotemyst

    Le débat autour du coton OGM refait surface

       

    La flambée des cours et la crainte d'une diminution des stocks remettent à la lumière du jour la plante commercialisée par Monsanto. Innovation ou désastre écologique, le sujet divise.

    Les cours du coton sont en ébullition. Alors que les aléas climatiques mettent en péril les stocks, les débats sur les futures récoltes sont lancés. Entre deux discussions, un mot revient sans cesse : Bollgard. Il s'agit du nom complet du coton Bt, ce coton génétiquement modifié, commercialisé par Monsanto depuis 1996. Ce dernier intègre des bactéries produisant des toxines mortelles contre la chenille lépidoptères et le charançon des capsules.

    Le Bt élimine spécifiquement ces insectes qui s'attaquent aux capsules des plantes. Il permet ainsi de réduire les pertes sur une plantation. Couplé à une baisse des coûts de production dû à la faible utilisation de pesticide, l'argument a déjà séduit neuf pays : les Etats-Unis, l'Argentine, l'Afrique du Sud, l'Australie, le Mexique, la Colombie, l'Inde, le Brésil et la Chine. La culture du coton Bt représentait ainsi en 2009 près de la moitié des 33 millions d'hectares dédiés à cette culture dans le monde.

    Aux Etats-Unis, 88% de la surface cotonnière lui est consacré. La Chine, premier producteur mondial, lui réserve 70% de sa surface cultivée. En Inde, ce coton occupe 90% des surfaces tout comme au Pakistan. En Afrique aussi le «Bt» fait son chemin. Au Burkina Faso, un quart des 115.000 hectares emblavés lui est consacré et le pays entend élargir la production à 475.000 hectares avec un gain attendu de 100 millions de dollars cette année.

    Effet pervers

    Dans les premières années de son utilisation, le coton Bt a suscité beaucoup d'enthousiasme de la part des observateurs. L'Inra en 2001 évoquait une hausse du rendement pouvant aller jusqu'à 80% pour une baisse de 70% de l'épandage des pesticides. Aux Etats-Unis, une étude du Conseil national du Coton, datant de 2000, fait état d'un avantage économique de 50 dollars par acre pour la culture du coton Bt.

    Dix ans plus tard, les publications font preuve de plus de méfiance. «L'efficacité du coton-Bt n'est plus suffisante», note Michel Fok, chercheur au Cirad, dans une étude publiée en juillet dernier. Le Bt a en effet eu l'effet pervers d'ouvrir les champs à de nouvelles générations d'insectes plus résistants. Chenilles, araignées, punaises se multiplient et la sophistication des semences OGM pour faire face à ces menaces fait flamber les prix.

    Les graines sont devenues quatre fois plus chères que les semences classiques, à 85 dollars par acre en 2009 contre 20 dollars en 2005. Le marché, inondé par Monsato, n'offre pas beaucoup de choix aux fermiers. «Le Bt est une solution à court terme. Son utilisation se transforme en un cercle vicieux d'endettement pour l'agriculteur», confirme Arnaud Apoteker, responsable de la campagne OGM de Greenpeace.

    L'enjeu est aussi environnemental. Les produits utilisés pour traiter ces nouvelles menaces sont accusés d'appauvrir les sols. «Le changements n'était pas clairement anticipé mais il intervient aujourd'hui en Chine et aux Etats-Unis à tel point que le besoin de le contrôler chimiquement peut menacer la poursuite de la production», concluaient des chercheurs lors d'une conférence sur les OGM en Australie en 2009.

    Nouveaux OGM à l'horizon

    En mars dernier, pour la première fois de son histoire, Monsanto reconnaissait un echec face à ces larves. Après avoir proposé aux fermiers d'utiliser Bollguard 2, la firme devrait prochainement commercialiser la troisième génération, Bollguard 3. D'autres sociétés suivent le mouvement à l'image de Bayer avec le coton TwinLink ou encore Syngenta. «Ces nouveaux OGM ne garantissent pas de meilleurs rendements. Ils accélèrent le cercle vicieux. C'est un système qui favorise un modèle d'agriculture intensive subventionnée au lieu d'une agriculture écologique. C'est une situation extrêmement préoccupante», déplore Greenpeace qui préconise de trouver «un équilibre» dans la recherche sur l'amélioration des récoltes.

    «Face à l'ensemble de cette situation, la pertinence d'un retour à la culture du coton conventionnel, à un degré non explicité, est mentionnée. Il s'agit déjà d'une réalité : en 2009, il y en aurait eu 400 000 acres (sur une surface totale en coton de 8,9 millions d'acres) et une superficie de 1,5 million d'acres est prédite pour 2010 », conclut pour sa part Michel Fok, du Cirad.

     

    (Source :lefigaro.fr )

     

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    Article Rédigé par : Jacques Lacaze 
                                 Médecin diplômé en cancérologie
     

    Appel contre les soins sécuritaires

    Les politiques sociales et sanitaires, les lois récentes et à venir transforment nos représentations: les soins y deviennent un marché concurrentiel et la « folie » y est représentée comme un état forcément dangereux.

    Il est douloureux pour nous, et pourtant fondamental dans la période que nous vivons, d’avoir à rappeler que ce qu’on appelle un « fou », est d’abord un homme !

    Après la loi « HPST » qui organise la concurrence entre public et privé lucratif pour les missions de service public, vient le « Projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et à leurs modalités de prise en charge», qui est l’application attendue du discours du président de la République du 2 décembre 2008.

    Ce projet fait du « soin sans consentement » le modèle du soin psychique. Il maintient l’exception française en Europe d’une loi spécifique pour le traitement sous contrainte en psychiatrie, sans qu’un juge intervienne dans l’autorisation de cette privation de liberté. En posant le principe d’un soin sous contrainte imposable tant à l’hôpital qu’au domicile du patient, il y ajoute l’atteinte à la vie privée. Ainsi, les patients, fichés et contraints, se verraient enfermés dans une véritable trappe psychiatrique : considérés à vie comme des malades mentaux potentiellement dangereux.

    L’entrée dans le soin est annoncée de fait comme une garde à vue psychiatrique de 72 heures, durant laquelle toute action de traitement contraint serait autorisée. C’est plus encore qu’un régime de liberté surveillée, puisque pouvant autoriser toute intrusion dans l’intimité et le corps du patient.

    Nous sommes également opposés à des soins sans consentement en « ambulatoire ». Ce serait la partie immergée d’une psychiatrie sécuritaire, autoritaire et paternaliste. Pour les professionnels comme pour les usagers ce serait accepter que l’obligation de moyens pour l’Etat en vue d’une psychiatrie d’accueil et de soin, soit au contraire celle de l’organisation d’un nouveau « grand renfermement » actualisé. Depuis décembre 2008, l’État a trouvé l’argent pour construire 4 unités pour malades difficiles, pour installer ou rénover des chambres d’isolement et installer la vidéosurveillance ! N’oublions pas qu’une telle disposition entre aussi dans le cadre de la nouvelle gouvernance : cela coûterait moins cher et cela pourrait donner lieu au développement de services à but lucratif.

    Au vu de l’application de fichiers dans d’autres domaines (que nous dénonçons), ce projet contient la perspective d’un fichage national généralisé de toute personne bénéficiant de soins spécialisés. Cette disposition adhère à l’amalgame entre « folie » et « dangerosité », amalgame que nous condamnons. Toutes les études sur le sujet en démontrent la fausseté. En insistant sur la figure de l’aliéné, le pouvoir justifie sa politique de la peur et la société de surveillance qu’il met en place. Tel est le véritable sens du « soin sans consentement » prévu dans ce texte;

    Citoyens, élus, usagers, professionnels, nous devons tenir bon.

    Le soin psychique ne concerne pas que des « états aigus », des « troubles du comportement », auxquels la réponse unique serait simplement médicale, médicamenteuse et normalisatrice. Le soin psychique demande des approches complexes, des disponibilités d’accueil, d’écoute, d’accompagnement, d’hospitalité, des pratiques de négociation avec le patient et son entourage, avec des intervenants souvent nombreux, en difficulté, et aux intérêts différents. Cela implique que la « personne présentant des troubles psychiques » soit pensée et vécue comme un corps, une subjectivité singulière, une personne, un individu social, et un sujet de droit. Une telle fondation éthique a pu et peut toujours s’illustrer dans des pratiques concrètes. L’État se doit de les favoriser.

    On comprendra alors notre appel pour une mobilisation publique contre un tel projet de« condamnation au soin », et contre le projet politique qu’il promeut. Si une obligation de soin peut s’imposer, elle doit être cadrée de manière à assurer l’articulation du droit à des soins garantissant la préservation de l’intégrité de la personne et de ses droits, et de droits de recours effectifs. La mise en œuvre d’une telle obligation ne peut se dérouler que pour une durée limitée sous le contrôle de la justice dans un lieu de soins spécialisé agréé et assurant des soins 24h / 24. Nous soutenons qu’il est possible pour l’essentiel d’aménager des espaces et des temps d’accueil, de traitement actif de la demande des tiers, de négociation et d’élaboration avec une personne présentant un état psychique pouvant éventuellement conduire à un traitement contraint.

    Il faut en finir avec l’exception psychiatrique ; le droit commun doit s’appliquer. Il faut en finir avec le pouvoir du Préfet, qui a toujours signifié loi de police et mesure de sûreté. Il faut une mesure de protection de la personne, qui relève alors de recommandations médicales et d’une obligation de prendre soin pour les services psychiatriques dans le respect de la dignité de la personne et de sa parole, autant que d’une autorisation et d’un contrôle par l’instance d’un juge judiciaire.

    Ce projet de loi est un leurre démagogique à l’égard des familles, des voisins, de l’ordre public. Voté, il aurait des conséquences lourdes pour les libertés individuelles, les droits collectifs et le soin psychique. Nous demandons instamment aux parlementaires de repousser un tel projet. Nous invitons professionnels, élus, usagers, citoyens à débattre partout et à faire valoir l’alternative esquissée ici pour répondre à la situation.

    Pour plus d'informations consulter le Blog de Jacques Lacaze .

     

    Rédaction : Jacques Lacaze    

    Médecin diplômé en cancérologie   

     

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