• Allemagne: ELENA un fichier national des mauvais salariés

    Actualité Esotemyst

    Allemagne: ELENA un fichier national des mauvais salariés

    En 2008 le fichier nommé ELENA gagne le prix BigBrotherAward dans la catégorie politique pour l’enregistrement des salaires et ressources de tous les salariés en Allemagne. Une année plus tard on découvre encore d’autres "qualités" à ELENA : c’est aussi une base -nt), par ex.: les gens disent, elles prennent." title="">de données qui fiche tous les grévistes avec le temps de grève, la légitimité de la grève, mais aussi les salariés licenciés avec la raison du licenciement et d’autres informations sensibles. Le besoin de l’État que le citoyen soit transparent est symptomatique de nos jours.

    Postface à la conférence pour l’attribution du BigBrotherAward 2008 dans la catégorie politique. Ce qui ressemble à un mauvais rêve, ou disons-le franchement, à un cauchemar, est la réalité : un fichier national qui recense le temps de grève de tous les salariés d’Allemagne, la légitimité ou non-légitimité d’une grève, les rappels à l’ordre à l’égard des employés, des temps de lock-out et, accrochez-vous, les raisons d’un licenciement (faute grave, refus de suivi d’ordre, inadaptation, incompétence etc.). C’est le fichier des « bons » et des « mauvais » salariés. Il est important de savoir (surtout pour un employeur) si un postulant a un jour dans sa vie participé à une grève estimée « non légitime ». Pas de ceux-là dans notre entreprise ! Théoriquement, l’entreprise n’a pas accès à ces données hautement confidentielles. Théoriquement. Et théoriquement, une démocratie digne de ce nom n’a pas besoin d’un tel fichier.

    La justification de ce beau fichier est (non, cette fois-ci ce n’est ni le terrorisme ni la pédophilie) une « simplification » des démarches administratives, un gain de temps et d’argent, une sécurité contre la fameuse fraude dans la demande de prestations sociales et un « avantage » pour les salariés qui auraient rapidement besoin d’une attestation de travail que l’employeur refuserait de leur fournir (dans les temps). C’est pour ces raisons prétextées qu’un fichier central national de salaire est introduit sous le doux nom d’une jolie dame : ELENA. (Elektronischer Einkommensnachweis que l’on pourrait traduire par « preuve électronique de revenus »). Et par la même occasion, on enregistre d’autres données comme celles sur des grévistes et autres péchés anticapitalistes tant qu’on y est.
     
    Lire la suite de l'article de Stephan M. : ELENA un fichier national des mauvais salariés

    (Source : allemagne-et-plus.a18t.net )

     

    Réagissez: sur le       ...

    Ou Commenter ci dessous l'Actualité .


    Tags Tags : , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :