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    Nexus  N°70

     

     

    Nexus  N°70

     

    Septembre 2010

     Parution le 01 09 2010

     Sommaire:

     - Recherches PSI et neurosciences rejoigne la physique quantique

     - Clearstream Denis robert face à l'anti matière de la finance

     - 9/11 - AZF synchronicité très suspect

     - Chemtrails nuage ou épandage

     - Crop Circles la vérité éclate

     - Suaire de Turin sanctifié par la science

     

     

     

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    Aliens  N°05

     

    ALIENS N°05

     

    Septembre 2010

     Parution le 27 08 2010

     

     Sommaire:

     - CONTACTS AVEC LES EXTRATERRESTRES
       Une réalité stupéfiante !
     

       

     

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  • Actualité Esotemyst

    Le débat autour du coton OGM refait surface

       

    La flambée des cours et la crainte d'une diminution des stocks remettent à la lumière du jour la plante commercialisée par Monsanto. Innovation ou désastre écologique, le sujet divise.

    Les cours du coton sont en ébullition. Alors que les aléas climatiques mettent en péril les stocks, les débats sur les futures récoltes sont lancés. Entre deux discussions, un mot revient sans cesse : Bollgard. Il s'agit du nom complet du coton Bt, ce coton génétiquement modifié, commercialisé par Monsanto depuis 1996. Ce dernier intègre des bactéries produisant des toxines mortelles contre la chenille lépidoptères et le charançon des capsules.

    Le Bt élimine spécifiquement ces insectes qui s'attaquent aux capsules des plantes. Il permet ainsi de réduire les pertes sur une plantation. Couplé à une baisse des coûts de production dû à la faible utilisation de pesticide, l'argument a déjà séduit neuf pays : les Etats-Unis, l'Argentine, l'Afrique du Sud, l'Australie, le Mexique, la Colombie, l'Inde, le Brésil et la Chine. La culture du coton Bt représentait ainsi en 2009 près de la moitié des 33 millions d'hectares dédiés à cette culture dans le monde.

    Aux Etats-Unis, 88% de la surface cotonnière lui est consacré. La Chine, premier producteur mondial, lui réserve 70% de sa surface cultivée. En Inde, ce coton occupe 90% des surfaces tout comme au Pakistan. En Afrique aussi le «Bt» fait son chemin. Au Burkina Faso, un quart des 115.000 hectares emblavés lui est consacré et le pays entend élargir la production à 475.000 hectares avec un gain attendu de 100 millions de dollars cette année.

    Effet pervers

    Dans les premières années de son utilisation, le coton Bt a suscité beaucoup d'enthousiasme de la part des observateurs. L'Inra en 2001 évoquait une hausse du rendement pouvant aller jusqu'à 80% pour une baisse de 70% de l'épandage des pesticides. Aux Etats-Unis, une étude du Conseil national du Coton, datant de 2000, fait état d'un avantage économique de 50 dollars par acre pour la culture du coton Bt.

    Dix ans plus tard, les publications font preuve de plus de méfiance. «L'efficacité du coton-Bt n'est plus suffisante», note Michel Fok, chercheur au Cirad, dans une étude publiée en juillet dernier. Le Bt a en effet eu l'effet pervers d'ouvrir les champs à de nouvelles générations d'insectes plus résistants. Chenilles, araignées, punaises se multiplient et la sophistication des semences OGM pour faire face à ces menaces fait flamber les prix.

    Les graines sont devenues quatre fois plus chères que les semences classiques, à 85 dollars par acre en 2009 contre 20 dollars en 2005. Le marché, inondé par Monsato, n'offre pas beaucoup de choix aux fermiers. «Le Bt est une solution à court terme. Son utilisation se transforme en un cercle vicieux d'endettement pour l'agriculteur», confirme Arnaud Apoteker, responsable de la campagne OGM de Greenpeace.

    L'enjeu est aussi environnemental. Les produits utilisés pour traiter ces nouvelles menaces sont accusés d'appauvrir les sols. «Le changements n'était pas clairement anticipé mais il intervient aujourd'hui en Chine et aux Etats-Unis à tel point que le besoin de le contrôler chimiquement peut menacer la poursuite de la production», concluaient des chercheurs lors d'une conférence sur les OGM en Australie en 2009.

    Nouveaux OGM à l'horizon

    En mars dernier, pour la première fois de son histoire, Monsanto reconnaissait un echec face à ces larves. Après avoir proposé aux fermiers d'utiliser Bollguard 2, la firme devrait prochainement commercialiser la troisième génération, Bollguard 3. D'autres sociétés suivent le mouvement à l'image de Bayer avec le coton TwinLink ou encore Syngenta. «Ces nouveaux OGM ne garantissent pas de meilleurs rendements. Ils accélèrent le cercle vicieux. C'est un système qui favorise un modèle d'agriculture intensive subventionnée au lieu d'une agriculture écologique. C'est une situation extrêmement préoccupante», déplore Greenpeace qui préconise de trouver «un équilibre» dans la recherche sur l'amélioration des récoltes.

    «Face à l'ensemble de cette situation, la pertinence d'un retour à la culture du coton conventionnel, à un degré non explicité, est mentionnée. Il s'agit déjà d'une réalité : en 2009, il y en aurait eu 400 000 acres (sur une surface totale en coton de 8,9 millions d'acres) et une superficie de 1,5 million d'acres est prédite pour 2010 », conclut pour sa part Michel Fok, du Cirad.

     

    (Source :lefigaro.fr )

     

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    Article Rédigé par : Jacques Lacaze 
                                 Médecin diplômé en cancérologie
     

    Appel contre les soins sécuritaires

    Les politiques sociales et sanitaires, les lois récentes et à venir transforment nos représentations: les soins y deviennent un marché concurrentiel et la « folie » y est représentée comme un état forcément dangereux.

    Il est douloureux pour nous, et pourtant fondamental dans la période que nous vivons, d’avoir à rappeler que ce qu’on appelle un « fou », est d’abord un homme !

    Après la loi « HPST » qui organise la concurrence entre public et privé lucratif pour les missions de service public, vient le « Projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et à leurs modalités de prise en charge», qui est l’application attendue du discours du président de la République du 2 décembre 2008.

    Ce projet fait du « soin sans consentement » le modèle du soin psychique. Il maintient l’exception française en Europe d’une loi spécifique pour le traitement sous contrainte en psychiatrie, sans qu’un juge intervienne dans l’autorisation de cette privation de liberté. En posant le principe d’un soin sous contrainte imposable tant à l’hôpital qu’au domicile du patient, il y ajoute l’atteinte à la vie privée. Ainsi, les patients, fichés et contraints, se verraient enfermés dans une véritable trappe psychiatrique : considérés à vie comme des malades mentaux potentiellement dangereux.

    L’entrée dans le soin est annoncée de fait comme une garde à vue psychiatrique de 72 heures, durant laquelle toute action de traitement contraint serait autorisée. C’est plus encore qu’un régime de liberté surveillée, puisque pouvant autoriser toute intrusion dans l’intimité et le corps du patient.

    Nous sommes également opposés à des soins sans consentement en « ambulatoire ». Ce serait la partie immergée d’une psychiatrie sécuritaire, autoritaire et paternaliste. Pour les professionnels comme pour les usagers ce serait accepter que l’obligation de moyens pour l’Etat en vue d’une psychiatrie d’accueil et de soin, soit au contraire celle de l’organisation d’un nouveau « grand renfermement » actualisé. Depuis décembre 2008, l’État a trouvé l’argent pour construire 4 unités pour malades difficiles, pour installer ou rénover des chambres d’isolement et installer la vidéosurveillance ! N’oublions pas qu’une telle disposition entre aussi dans le cadre de la nouvelle gouvernance : cela coûterait moins cher et cela pourrait donner lieu au développement de services à but lucratif.

    Au vu de l’application de fichiers dans d’autres domaines (que nous dénonçons), ce projet contient la perspective d’un fichage national généralisé de toute personne bénéficiant de soins spécialisés. Cette disposition adhère à l’amalgame entre « folie » et « dangerosité », amalgame que nous condamnons. Toutes les études sur le sujet en démontrent la fausseté. En insistant sur la figure de l’aliéné, le pouvoir justifie sa politique de la peur et la société de surveillance qu’il met en place. Tel est le véritable sens du « soin sans consentement » prévu dans ce texte;

    Citoyens, élus, usagers, professionnels, nous devons tenir bon.

    Le soin psychique ne concerne pas que des « états aigus », des « troubles du comportement », auxquels la réponse unique serait simplement médicale, médicamenteuse et normalisatrice. Le soin psychique demande des approches complexes, des disponibilités d’accueil, d’écoute, d’accompagnement, d’hospitalité, des pratiques de négociation avec le patient et son entourage, avec des intervenants souvent nombreux, en difficulté, et aux intérêts différents. Cela implique que la « personne présentant des troubles psychiques » soit pensée et vécue comme un corps, une subjectivité singulière, une personne, un individu social, et un sujet de droit. Une telle fondation éthique a pu et peut toujours s’illustrer dans des pratiques concrètes. L’État se doit de les favoriser.

    On comprendra alors notre appel pour une mobilisation publique contre un tel projet de« condamnation au soin », et contre le projet politique qu’il promeut. Si une obligation de soin peut s’imposer, elle doit être cadrée de manière à assurer l’articulation du droit à des soins garantissant la préservation de l’intégrité de la personne et de ses droits, et de droits de recours effectifs. La mise en œuvre d’une telle obligation ne peut se dérouler que pour une durée limitée sous le contrôle de la justice dans un lieu de soins spécialisé agréé et assurant des soins 24h / 24. Nous soutenons qu’il est possible pour l’essentiel d’aménager des espaces et des temps d’accueil, de traitement actif de la demande des tiers, de négociation et d’élaboration avec une personne présentant un état psychique pouvant éventuellement conduire à un traitement contraint.

    Il faut en finir avec l’exception psychiatrique ; le droit commun doit s’appliquer. Il faut en finir avec le pouvoir du Préfet, qui a toujours signifié loi de police et mesure de sûreté. Il faut une mesure de protection de la personne, qui relève alors de recommandations médicales et d’une obligation de prendre soin pour les services psychiatriques dans le respect de la dignité de la personne et de sa parole, autant que d’une autorisation et d’un contrôle par l’instance d’un juge judiciaire.

    Ce projet de loi est un leurre démagogique à l’égard des familles, des voisins, de l’ordre public. Voté, il aurait des conséquences lourdes pour les libertés individuelles, les droits collectifs et le soin psychique. Nous demandons instamment aux parlementaires de repousser un tel projet. Nous invitons professionnels, élus, usagers, citoyens à débattre partout et à faire valoir l’alternative esquissée ici pour répondre à la situation.

    Pour plus d'informations consulter le Blog de Jacques Lacaze .

     

    Rédaction : Jacques Lacaze    

    Médecin diplômé en cancérologie   

     

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    Article Rédigé par Bernard Dugue pour le site AgoraVox
                                 Reproduit ici avec l’aimable autorisation de l’auteur.
     

    Dieu n’a pas créé l’univers ! a dit le prophète Hawking

    Voici un livre dont les médias vont certainement parler, bien qu’il ne soit pas traduit en français, ce qui ne saurait tarder. Celui qu’on présente comme le successeur d’Einstein, Stephen Hawking, vient de publier son dernier livre au titre facétieux, the grand design, allusion à l’intelligent design, sauf que ce livre défend une thèse opposée, à savoir que l’univers n’a pas besoin d’un Dieu, ni d’une « intelligence divine », pour se créer. Il a suffit d’un billet dans le Time pour que la bonne nouvelle soit répercutée dans les médias. L’univers n’a pas besoin de Dieu !

    C’est ce qu’on peut lire sur le Net ce 3 septembre (3/9 !) de Yahoo au       Monde       en passant par une multitude de sites d’info en ligne. Cette phrase est bien évidemment « stupide » mais elle résonne de tout son poids de buzz et d’ailleurs, le rapport entre la physique et Dieu est une vieille histoire, depuis le premier moteur d’Aristote revisité par Saint Thomas, jusqu’au jugement dernier de Hawking, en passant par Newton et son grand architecte, l’abbé Lemaître et son big bang, puis les nombreuses gnoses et autres gloses sur la mélodie secrète et le principe anthropique selon lequel l’univers a été créé pour que l’homme parvienne à la conscience et se pose la question de l’univers.

    Le grand design est en fait un livre à deux voix puisqu’il est co-écrit par Leonard Mlodinov, physicien américain qui a déjà contribué à populariser les idées de Stephen Hawking dans un livre consacré à « l’histoire du temps ». Le thème central de cette nouvelle livraison, c’est l’interrogation sur les lois de l’univers physique. Et la place de Dieu dans tout ça. Ce qui fait le buzz, c’est ce qui paraît être un revirement de Hawking qui dans ses déclarations précédentes, avait toujours affirmé que l’idée d’un Dieu conçu comme créateur de l’univers n’était pas incompatible avec la science. Le livre devrait donc faire débat et il est déjà en tête des ventes sur le site français d’Amazon dans la catégorie livre en anglais, alors que sa sortie est prévue pour le 9 septembre. L’affaire est sérieuse, puisqu’elle a suscité une mise au point de Rowan Williams, l’archevêque de Canterbury. C’est carrément une affaire d’Etat ! Pardon, je voulais dire une affaire d’Eglise ! Et en effet, même si ce revirement n’a rien du cataclysme ayant suivi la parution du livre de Darwin, on peut penser que les théologiens de l’Eglise soient quelque peu déçus, se sentant floués après avoir espérer trouver une preuve, sinon une trace ou même un maigre espoir de trouver Dieu dans la théorie du cosmos. A cette condamnation du célèbre physicien se sont jointes les voix du chef de la branche anglaise de l’Eglise catholique, Lord Sack, ainsi que nombre d’imans. On ne manquera pas de voir dans cette affaire une comédie très contemporaine. Quand les scientifiques apportent des preuves de Dieu ou disons, quelque place au divin, ils sont les bienvenus parmi les religieux mais quand ils affirment que Dieu n’a plus de place, alors ils sont carrément excommuniés. Comme aurait dit Marx, après la tragédie de Giordano Bruno, la comédie de la gravitation.

    Qu’a dit au juste Hawking ? Tout simplement que le fait même qu’il y ait de la gravité dans l’univers interdit de penser qu’un Dieu a créé cet univers. Voilà comment est retranscrit le propos mais cet énoncé n’a aucune valeur car il faudrait entrer dans l’argumentation et donc, lire le fameux ouvrage. Pour l’instant, on observera la controverse se développer. John Lennox est un mathématicien chrétien, acteur dans de nombreux débats sur les rapports en science et religion, notamment avec l’athée déclaré Richard Dawkins. Il ne s’est pas privé de mettre son grain de sel dans la controverse déclenchée par le grand design. C’est avec une touche d’ironie qu’il présente Hawking comme un héros de la physique, ce qui justifie que son propos a une valeur éminente, bien plus que celle d’un obscur professeur de classe terminale qui aurait pu tout aussi bien établir un verdict similaire. Grâce à Lennox, nous avons quelques précisions sur ce débat. L’univers est-il créé à partir de rien (sous-entendu par la volonté de Dieu) ou alors s’est-il créé par lui-même à partir de la gravité ? Malgré d’évidentes subtilités mathématiques, on se dirige vers une impasse, ou alors une solution de rechange preuve ontologique de Dieu, datée de saint Anselme. Sans trahir la pensée de Lennox, il semble bien que l’interrogation soit la suivante : certes, Dieu n’aurait pas créé l’univers, parce qu’il y a les lois de la gravitation, mais au fait, pourquoi il y a-t-il ces lois plutôt que rien ? Et qui aurait créé ces lois ? Pour Lennox il n’y a pas photo ; Hawking s’est fourvoyé, essentiellement en mettant en opposition Dieu et la Loi de gravitation ; de plus, concevoir l’univers sans Dieu, juste avec les lois physiques, est une chose impensable, ajoute-t-il, en précisant qu’on peut et qu’on doit, en tant que chrétien, associer Dieu et les lois de la gravitation tout en reconnaissant que la beauté des équations de l’univers conduit (sur)naturellement à imaginer un Dieu derrière toute cette mécanique divinement réglé. Bref, rien de neuf depuis l’argument de Paley qui est utilisé à nouveau avec les données de la science contemporaine et pas seulement en physique mais aussi comme argument par les partisans de l’intelligent design en biologie.

    Va-t-on vers une de ces controverses déterminantes, comme l’Histoire en a connue avec la physique de Galilée puis l’évolution de Darwin ? Je n’en suis pas sûr, même si le sujet est important. La controverse autour du livre de Hawking concerne plus la théologie que la science et l’on pourrait y voir une énième discussion sur Dieu comme par le passé avec le concile de Nicée, puis la controverse sur le filioque ayant conduit au grand schisme d’Orient. De plus, pour comprendre le point de divergence, encore faut-il comprendre un minimum les équations de la cosmologie et de la mécanique quantique et de la mécanique des trous noirs. Au final, on se demande si cette croisade des théologiens sert véritablement la connaissance de la nature, de l’univers, de la foi, ou bien s’il ne s’agit pas d’une énième instrumentalisation des savoirs au service d’une Eglise plus préoccupée de ses ouailles, de son pouvoir, que de vérité théologique. On peut en dire autant des théologiens musulmans. Qui du reste ne se sont pas privés de récupérer l’intelligent design pour leur compte, notamment dans les cercles théologiques turcs.

    Hawking était attendu comme un prophète depuis qu’il avait déclaré qu’en aboutissant dans la quête de l’équation universelle, on connaîtrait la pensée de Dieu. On comprend la déception de tous ces archevêques et autres imams ou cardinaux. Cela dit, la science n’a pas encore livré toutes ses surprises et pour ma part, je vois dans cette controverse et dans le livre final de Hawking l’achèvement de la physique moderne. Alors que déjà, si on scrute les spéculations d’un Eric Verlinde, un nouvel âge se prépare et cette fois, la métaphysique et la philosophie de haute voltige vont entrer dans la danse des connaissances.

    Et Dieu dan tout ça ? Eh bien sur ce sujet, on aura sans doute des surprises. On s’apercevra que le Dieu des religions présente quelques traits heuristiques mais pèche par défaut ontologique ainsi que théo-logique. Bref, le grand problème de la théologie, c’est qu’elle part d’un Dieu préconçu par une théologie dépassée et cherche à tout prix à le maintenir alors que la démarche théologique devrait être une démarche gnostique, cherchant la vérité. Dieu n’a pas à être prouvé, il est au-delà de toute preuve. On peut s’amuser à le rencontrer, ou du moins à entrer en relation avec une altérité irréductible à la nature et à l’homme, une altérité qui soit une sorte de complément, non pas d’objet mais de sujet. Bref, entrons dans la danse, osons dire que l’univers est une « mécréation » que seuls les mécréants peuvent comprendre et que les bigots aillent au diable. Dieu est avant tout un grand humoriste.

     

    Rédaction : Bernard Dugue pour le site AgoraVox   

     Reproduit ici avec l’aimable autorisation de l’auteur.            

     

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